« N’ayez pas peur ! Je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tous les hommes : aujourd’hui vous est né un Sauveur. Il est le Messie, le Seigneur. Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né couché dans une mangeoire. »
Des bergers témoignent !
de notre correspondant à Bethléem
Alors qu’ils ne demandaient rien à personne, somnolant ou surveillant d’un œil leurs troupeaux de moutons, des bergers ont connu cette nuit une immense frayeur ! En effet, un ange leur est apparu, magnifique, tout auréolé de lumière divine. Il faut bien l’avouer, les bergers n’ont pas l’habitude de recevoir une telle visite. « N’ayez pas peur » a dit le messager divin, bien conscient de la peur causée par son apparition. Après avoir annoncé à tous les bergers présents que le Sauveur était né à Bethléem et qu’on le trouverait couché dans une crèche, il fut rejoint par d’autres anges et ensemble, ils louèrent le Seigneur. Quelle beauté ! Après le départ de la troupe céleste, les bergers se hâtèrent voir l’enfant Jésus. Depuis, ils ne cessent de raconter leur aventure à qui veut l’entendre !
Correspondant : Des anges qui apparaissent à un groupe de bergers, ce n’est pas banal ?
Berger : Vous savez, nous autres, nous ne sommes pas très bien vus… On nous méprise. On nous fait si peu confiance que nous n’avons même pas le droit de témoigner devant le tribunal en cas de procès !
Correspondant : Mais alors, selon vous, pourquoi Dieu vous a-t-il informés les premiers de la naissance de Jésus ?
Berger : Déjà on n’était pas loin… et puis, peut-être que le Seigneur a voulu dire par là que cet enfant est aussi venu pour nous sauver, nous les pauvres, les petits… D’ailleurs, j’en ai fait un poème… Ecoutez !
Jésus notre Seigneur, en ce jour tu es né
Ta crèche était de toute pauvreté
Mais par elle, le monde s’est renouvelé
Bergers et sages venaient te visiter
Par ta naissance, l’humanité tu allais sauver.
Avant ta naissance, dans l’humilité, Jésus,
Joseph et Marie par tous étaient rejetés
Cœurs et maisons aux portes fermées :
Cœur fermé au message du Sauveur venu
Pourtant, la simplicité de l’étable était belle
C’est par sa pauvreté qu’est arrivée la bonne nouvelle.